Article 7. Révocation des membres du bureau
Sur décision du C.S.E. le secrétaire, le trésorier (ou
leurs adjoints) peuvent être révoqués de leurs fonctions à tout moment dans le
cadre d'une réunion extraordinaire demandée par la majorité de ses
membres.
La proposition de révocation est inscrite de plein droit
à l'ordre du jour de la réunion extraordinaire conformément à l'article
L2315-31 du code du travail. Cette révocation doit être faite dans le respect
des droits de la défense de l’intéressé.
Les révocations sont décidées à la majorité qualifiée des
voix exprimées à bulletin secret. La révocation ne pourra pas être adoptée si
elle ne réunit pas au moins les trois quarts des suffrages.
Le remplacement du secrétaire, du trésorier (ou de leurs
adjoints), suite à une révocation, sera effectué selon
les règles en vigueur pour la désignation des membres du bureau lors de la
première réunion qui suit l’élection des membres du C.S.E.
Chaque séance donne lieu à un procès-verbal signé par le
secrétaire. La rédaction du procès-verbal relève de la compétence exclusive du
Secrétaire du CSE. Ce procès-verbal est soumis à l’approbation des membres du C.S.E.
habilités à voter, lors de la réunion suivante.
Le
procès-verbal consigne l’ordre du jour, l’ensemble des délibérations et votes
réalisés lors de la séance. Il reprend également le verbatim des motions et
déclarations émises. Il établit une synthèse des débats inscrits à l'ordre du
jour, il précise l’identité des présents / absents et intervenants ainsi que les
heures de début, de suspension de séance et de fin de la réunion.
Le procès-verbal est établi et transmis à l'employeur par
le secrétaire du comité social et économique dans les quinze jours suivant la
réunion à laquelle il se rapporte ou, si une nouvelle réunion est prévue dans
ce délai de quinze jours, avant cette réunion.
Dans le cadre de la consultation prévue à l'article L. 1233-30, le
procès-verbal est établi et transmis à l'employeur par le secrétaire du C.S.E. dans
un délai de trois jours suivant la réunion à laquelle il se rapporte ou, si une
nouvelle réunion est prévue dans ce délai de trois jours, avant cette réunion.
Lorsque l'entreprise est en redressement ou en liquidation judiciaire, ce délai
est d'un jour.
Tous les votes du C.S.E. ont lieu à main levée. Le vote à
bulletin secret s'impose toutefois si un membre du C.S.E. en fait la demande.
Les décisions (investissements, adoption de procès-verbaux, désignation
d’un expert, etc.) sont prises par le C.S.E.
à la majorité des voix exprimées.
Les résolutions (avis, vœux,
motions, adoption d’un rapport) sont prises à la majorité des membres présents.
Le C.S.E. est doté de la personnalité morale lui
permettant d’ester en justice et d'être assigné en justice.
Le C.S.E. doit donner mandat à l’un de ses membres pour
le représenter pour tous les actes nécessaires à la procédure de la saisine de
la juridiction compétente.
Une délibération préalable doit être adoptée à
la majorité des voix exprimées, au cours d’une réunion du Comité Social et
Economique où cette question est inscrite à l’ordre du jour.
Le C.S.E. est habilité à engager toutes les procédures
nécessaires, tant au civil qu’au pénal, pour faire cesser toute entrave à son
fonctionnement et pour exercer toutes les voies de recours utiles.
Le C.S.E. peut se faire assister d’un avocat et d'un
expert. Il rend compte périodiquement de son action en réunion plénière.
L’ensemble des prestations proposées par le C.S.E. font
l’objet de conditions générales et de conditions particulières liées aux
activités, elles sont entérinées par le C.S.E.
Ces conditions sont révisables et amendables par le
C.S.E., sur proposition de la commission A.S.C.
La périodicité de versement de la subvention de
l’entreprise au C.S.E. est établie de la façon suivante en application de
l'accord du 30 avril 2018 :
Décembre A-1 (le 31 décembre au plus tard) :
·
Transmission par l’entreprise de la masse salariale
prévisionnelle permettant l’établissement du budget du CSE.
Avant le 15 janvier
·
Paiement d’une première avance correspondant à 25 % de la
dotation sociale estimée (1,18 % de la masse salariale).
·
Paiement d’une première avance correspondant à 50 % de la
subvention de fonctionnement (0,2 %).
Avant le 15 février
·
Transmission par l’entreprise de la masse salariale de
l’exercice antérieur (A-1).
·
Régularisation des subventions définitives de dotation
sociale et fonctionnement.
·
Un éventuel restant dû au C.S.E. serait versé à la même
échéance.
·
Un éventuel trop perçu par le C.S.E serait retenu lors de
l’avance due au 15 avril.
Avant le 15 avril
·
Paiement d’une deuxième avance correspondant à 25 % de la
dotation sociale estimée (1,18 % de la masse salariale).
Avant le 15 juillet
·
Paiement d’une troisième avance correspondant à 25 % de
la dotation sociale estimée (1,18 % de la masse salariale).
·
Paiement d’une seconde avance correspondant à 50 % de la
subvention de fonctionnement (0,2 %).
Avant le 15 septembre
·
Paiement d’une quatrième et dernière avance correspondant
à 25 % de la dotation sociale estimée (1,18 % de la masse salariale).
Le trésorier établit le budget et tient les comptes du C.S.E.
Il perçoit toutes les sommes dues au C.S.E. et procède à toutes les opérations
financières. Il est responsable de la tenue des livres comptables avec l’assistance
de l’expert-comptable.
Par
principe, le trésorier du CSE n’est pas responsable sur ses biens suite à ses erreurs ou pertes. Il sera toutefois pénalement
et civilement responsable s’il a commis une infraction pénale.
Le trésorier adjoint aide le trésorier principal et le
remplace en cas d'absence.
Le trésorier est au service du CSE. Il travaille
étroitement avec le secrétaire et transcrit comptablement les décisions prises
par le C.S.E. en réunion plénière.
Il prépare et présente le budget prévisionnel devant le
CSE.
Le trésorier est l’interlocuteur privilégié de
l’expert-comptable qui est appelé à valider les comptes annuels.
Le trésorier arrête les comptes au terme de la mandature
afin de les transmettre au bureau du prochain CSE.
Chaque année, le trésorier rend compte aux membres de
l'utilisation des ressources du C.S.E. sous la forme d’un bilan comptable de
l’année commençant un 1er janvier et se clôturant le 31 décembre de l’année
précédente, validé par un cabinet d’expertise comptable agréé. Il établit le
rapport annuel d’activité et de gestion du C.S.E. (L2315-69 CdT)
sous une forme détaillée pour chaque activité : Budget prévisionnel, réalisé,
coût global de l’activité, participation financière du CSE, nombre de salariés
concernés et nombre d’ayants droits.
Le comité social et économique porte à la connaissance
des salariés de l'entreprise ses comptes annuels via le site internet du CSE.
Les chèques, virements et ordres de retraits de fonds
doivent obligatoirement comporter :
·
la signature du trésorier ou
·
la signature du trésorier adjoint ou
·
la signature du secrétaire ou
·
la signature du secrétaire adjoint.
Chaque membre signataire d’un chèque engage sa
responsabilité personnelle. Il en est de même lorsqu’il émet un virement
bancaire ou qu’il utilise la carte bleue du C.S.E.
Aucun membre du bureau ne peut signer un chèque émettre
un virement ou utiliser la carte bleue pour rembourser ses propres frais ou
pour percevoir une subvention à son nom.
Les membres du bureau du C.S.E. peuvent engager des
dépenses inférieures ou égales à 500 euros après en avoir informé le secrétaire
et le trésorier.
Pour les engagements financiers inférieurs ou égaux à
2500 euros, les membres du bureau du C.S.E. peuvent décider ensemble des
dépenses.
Pour les montants supérieurs
à 2 500 euros la décision sera prise par les membres du C.S.E. à la majorité
des voix exprimées.
La société Canon met à la disposition du C.S.E. un local
dédié, aménagé, facilement accessible pour l’ensemble des salariés et doté
d’une boîte aux lettres conformément à l'accord du 30 avril 2018.
La société Canon assure le paiement des frais généraux
(chauffage, éclairage, téléphone, etc.) et l'entretien des locaux.
Le local du C.S.E. peut être utilisé notamment :
-
pour la tenue des réunions préparatoires et des
commissions ;
-
pour l’organisation d’animations dans le cadre
des activités sociales et culturelles ;
-
pour permettre aux membres des commissions ou du C.S.E.
d’y travailler.
Les membres du bureau fixent les règles d’utilisation et
d’accès aux locaux en termes d’horaires d’ouverture, d’entretien, de
tranquillité des espaces de travail, dans le respect du règlement intérieur de
l'entreprise.
La société Canon met à la disposition du C.S.E. le
mobilier nécessaire à l'aménagement des locaux (tables, chaises, armoires...)
et le matériel nécessaire à l'exercice de ses fonctions.
L’entreprise fournit notamment pour ce local
:
·
Un ordinateur fixe ou portable avec un accès Internet
·
Un téléphone fixe dont l’installation est à la charge de
l’entreprise
·
Une imprimante multifonctions, de préférence A3 couleur.
Le C.S.E. emploie, au sein de son secrétariat, des
secrétaires administratives pour accomplir les tâches du secrétariat
administratif général.
Le personnel employé par le C.S.E. est sous la
responsabilité du secrétaire ou en cas d’absence, du secrétaire adjoint.
Le secrétaire organise le travail du personnel
administratif, il est responsable de la bonne exécution du contrat de travail.
Il arrête les décisions en matière de rémunération, de
formation et d'évolution de carrière avec les membres du bureau. En cas de
désaccord la décision est prise à la majorité par les membres du bureau.
Le secrétaire a la responsabilité de l’embauche et des
éventuelles sanctions disciplinaires, il ne peut pas prendre ces décisions sans
l’accord du C.S.E. Il consulte les membres du bureau pour conseil. Il s’engage
à ne pas embaucher un membre proche de sa famille, de la famille d’un élu ou de
la famille d’un mandaté.
Le C.S.E. sortant doit rendre compte de sa gestion et
remettre « tous les documents concernant l’administration et l’activité du C.S.E.
» aux nouveaux élus.
En cas de dissolution du C.S.E., celui-ci décide de
l'affectation des biens dont il dispose en réunion plénière.
Toute la correspondance adressée au C.S.E. doit être
remise au secrétariat, non décachetée, dans les plus brefs délais.
Toute la correspondance émanant du C.S.E. doit être
signée respectivement par le secrétaire ou le trésorier (ou leurs adjoints)
pour les questions relevant de leur compétence.
Les
documents relatifs aux ressources des salariés Canon France et du personnel du
C.S.E. ainsi que les dossiers de prêts ou de dons attribués par le C.S.E. aux
salariés Canon France sont traités conformément au Règlement Général sur la
Protection des Données.
L’accès aux
données personnelles des salariés Canon et des salaries du C.S.E. doit être
contrôlé et limité aux seules personnes habilitées, et pour le seul usage pour
lequel elles ont été collectées, conformément aux dispositions du RGPD.
Le Comité social et économique dans le cadre de ses
prérogatives en matière d’activités sociales et culturelles, peut utiliser le
courrier interne de Canon France pour la seule diffusion d’informations sur les
activités et prestations sociales et culturelles, à l’exclusion de toute autre
diffusion à caractère totalement ou partiellement syndical, politique,
économique, etc.
Article 23. Archivage
Le secrétaire et le trésorier sont responsables de
l’archivage des Procès-Verbaux, des contrats et conventions signés par le CSE,
des documents comptables du CSE et des pièces justificatives y afférentes, des
actes notariés qui concernent le CSE, des documents relatifs à la gestion du
personnel du CSE.
La durée de conservation de ces documents devra répondre
aux obligations légales ou contractuelles spécifiques pour chacun d'entre eux
et ne devra pas excéder la durée maximum imposée par le RGPD.
Le présent règlement est adopté pour une durée
indéterminée.
Ce présent règlement intérieur peut, à tout moment, être
abrogé, complété ou révisé en réunion plénière à la majorité des membres
présents si le point a été inscrit à l'ordre du jour.
Les demandes de modifications doivent parvenir au
secrétaire dans un délai de 15 jours précédant la réunion plénière. La
proposition sera inscrite à l’ordre du jour de la réunion et y sera débattue.
Le PV de la réunion précisera la date d’entrée en vigueur
de la modification ainsi adoptée.
Fait à Courbevoie, le 10 juillet 2018